Du nouveau, toujours du nouveau...

***Le film de Yann Arthus-Bertrand est gratuitement, en ligne est le lien est http://www.youtube.com/user/homeproject

***Je vous à participer à l'initiative du site http://www.mygreenfinger.org/, c'est une pétition pour les prochaines négociations sur le changement climatique qui auront lieu à Copenhague (négociations pour la suite du protocole de Kyoto)

***Pour voir toutes les photos, voici le lien ; http://picasaweb.google.com/eallais

*** Pour une visite de l'état écologique du sud de la Serbie, je vous conseille d'aller sur le lien suivant, la ville Leskovac, http://fr.youtube.com/watch?v=dgn1e2Xc6J0


***Info pour les backpackers, allez voir la communauté couchsurfing, c'est très intéressant

***Je vous conseille l'auberge de jeunesse, Budget hostel à Budapest

***Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur l'actualité des Balkans, je vous conseille le site suivant (entièrement en français) : http://balkans.courriers.info/


mardi 18 août 2009

Le festival EXIT...


Me voilà sur le site du festival EXIT dans la vieille forteresse de Novi Sad, ce qui donne un charme fou à ce festival...

Et des concerts à tout va, Patti Smith, The Prodigy, Artic Monkeys, etc.
Pour les amateurs, voici quelques photos :



Les concerts étaient supers, pleins d'artistes locaux et internationaux... Chouette programation...

Mais voilà, je souhaite partager un point de vue que j'ai eu le temps de partager avec une amie, Béatrice, qui a écrit un article dans courrier des Balkans... (http://balkans.courriers.info/article13417.html)

Le Courrier des Balkans
Exit 2009 : festival militant ou industrie du spectacle ?

De notre envoyée spéciale à Novi Sad

À ses débuts, le festival Exit de Novi Sad était un exemple de révolte populaire spontanée contre le régime de Milošević. En juillet, la manifestation a fêté ses dix ans. Avec un public massivement britannique et une programmation très diversifiée avec toujours de grands noms, comme Patti Smith, Moby, Prodigy... L’identité du festival organisé sur la forteresse de Petrovaradin, au bord du Danube, a bien changé. Ses organisateurs, pourtant, se proclament toujours militants. L’enquête de notre envoyée spéciale.
Texte & Photos : Béatrice André


Le public danse durant le concert de Trio Mocotó, venus de Sao Paulo au Brésil
« Je suis déçu de ce festival », explique Igor, de Travnik, en Bosnie. « J’ai entendu beaucoup de bien d’Exit, et je ne m’attendais pas à me trouver au milieu d’une foule d’Anglais, qui peuvent plus se permettre de se payer se festival que les régionaux… » Une foule hétéroclite s’avance sur le pont entre Novi Sad et Petrovaradin, la vieille ville où se déroulait Exit, du 9 au 12 juillet, le festival de musique le plus important des Balkans. Sur les 100.000 participants, les britanniques sont nettement majoritaires : chaque soir, ils représentaient la moitié des entrées en 2008, contre un quart de Serbes et un autre quart de participants venus de la région et du reste du monde.

« Nous ne pouvons pas voyager pour voir le monde à cause de la question des visas, explique Sagor Mešković, responsable marketing et relations presse du festival. Alors nous avons décidé de faire venir le monde ici, en Serbie ! » Cet argument semble faire mouche : les Serbes apprécient, le temps d’un festival, de recevoir la visite de milliers d’étrangers, qui ne seraient sans doute jamais venus sans ce festival.

Et l’organisation met le paquet : la forteresse de Petrovaradin, qui date du XVIIe siècle, juste en face de Novi Sad, est parsemée de 27 scènes, où se donnent pendant 4 jours plus de 500 concerts. Avec une telle programmation, difficile de faire son choix quand 27 concerts se jouent en même temps, de 19 à 4 heures du matin.

L’événement, massif, attire des jeunes de partout et bénéficie en général d’une très bonne réputation, Mais il suscite aussi des critiques du public. « Je ne comprends pas comment ce festival a pu être élu à plusieurs reprises meilleur festival d’Europe », constate Marta, une jeune Polonaise qui vit à Novi Sad. « J’y suis allée, me suis bien amusée, mais je n’y retournerai pas ».

Révolution


Concert de Trio Mocotó
La programmation vise un public diversifié, vu les genres de musiques représentés : musique du monde, techno, reggae, rock indépendant, punk et hip hop. « Vu le nombre de scènes, les groupes n’ont pas le monopole, ils doivent se battre pour attirer l’attention du public. » Le choix des artistes est fait dans un esprit spécifique : « Les artistes choisis doivent tous être des révolutionnaires dans leur genre. Ils doivent bouger les frontières, être les plus indépendants possible des grosses maisons de disques. Comme Prodigy, par exemple », explique Sagor Mešković. Cette année de grands noms jouent sur la grande scène, dont Madness, Moby, Etienne de Crécy, Kraftwerk, et Patti Smith, « la grand-mère du rock ».

« Veuillez m’excuser d’arriver aussi sale. Nos bagages ont été bloqués à Rome depuis six jours donc nous n’avons pas changé d’habits depuis… », explique-t-elle quand elle entre dans la salle de conférence de presse. Elle apporte une aura, on sent sa présence. Avant d’aller jouer sur la plus grande scène du festival, elle déclame un poème aux journalistes, en faisant claquer sur le parquet les talons de ses santiags.


Patti Smith joue en acoustique en conférence de presse
« Le pouvoir est aux mains des gens, même si parfois nous savons que cela n’aboutira pas, il faut continuer à montrer que nous sommes là, que nous voyons ce qui se passe et que nous ne sommes pas des moutons. » Mais la grand-mère du rock sonne un peu comme un Ovni, dans un événement qui ressort plus de l’industrie du spectacle.

Fiers d’être militants

Le festival représente une certaine fierté en Serbie et il est devenu l’image de marque de Novi Sad. Exit a débuté comme une manifestation politique : organisé pour durer deux semaines, il a attiré tellement de monde lors de sa première édition, à l’été 2000, que les organisateurs -trois étudiants qui s’étaient fait renvoyer de l’université pour leurs idées trop dissidentes -, ont rallongé la programmation pendant un mois entier. Le dernier concert, l’apogée du festival, rassemblait plus de 20.000 personnes. Elles criaient ensemble « Gotov Je, gotov je ! », « il est fini », à l’adresse de Slobodan Milošević, que les élections allaient balayer quelques semaines plus tard, après le scrutin présidentiel du 24 septembre 2000.


Concert des Orthodox celts, rock et musique irlandaise, sous la pluie
Le souvenir est souvent raconté par ceux qui ont connu cette époque. Les organisateurs, le même trio depuis 2000, ne sont plus des étudiants mais des hommes d’affaires : ils ont refusé de vendre le festival à plusieurs reprises, même contre plusieurs millions d’euros, conscients du potentiel financier de l’événement. C’est le lot de beaucoup de festivals, que l’on ne dit plus aussi authentiques qu’à leurs débuts.

Le problème, c’est que celui-ci se proclame toujours militant, comme l’explique Sagor Mešković, chargé des relations presse. « Cette année, nous faisons la guérilla verte, au lieu de revendications politiques, nous promouvons la protection de l’environnement. Nous espérons que tous ces jeunes retiendront le message pour le transmettre. »

La « guérilla verte » financée par une compagnie de pétrole

Le thème du festival choque, quand on voit le résultat sur le terrain. Le message écolo semble être un échec total : à 3 heures du matin, la forteresse de Petrovaradin ressemble à un grand labyrinthe de verres en plastique, de cartons, de tracts et d’objets publicitaires divers, distribués à tous les virages et tunnels de la forteresse. L’espace réservé aux ONG, réminiscence d’un soi-disant esprit citoyen et militant, distribue des tracts sans compter.


60 tonnes de déchets sont ramassés chaque jour sur le festival
Ernest, d’une ONG participante, explique : « chaque jour, 60 tonnes d’ordures sont ramassées par les services de nettoyage du festival. Un exemple écologique ! », ironise-t-il. « Nous avions un quota de flyers à ne pas dépasser, pourtant je suis sortie du festival en marchant sur un tapis de tracts », explique Emmanuelle, volontaire française dans une association écologiste de la ville.

Le nom des sponsors fait encore plus effet : parmi eux, figure la Naftna Industrija Srbije, compagnie nationale de pétrole (récemment rachetée par la compagnie russe Lukoil), qui bombarde le festival de ses posters et tracts « Have fun and recycle », « amuse-toi et recycle », pour faire la campagne de son nouveau carburant écolo, « Euro Diesel, moins chargé en souffre pour sauvegarder notre environnement ». Le concept porte un nom : c’est de l’éco-blanchiment (Greenwashing). Il s’agit d’une action publicitaire, que certaines entreprises utilisent pour promouvoir une image écologique de leur société, à la place de réelles actions en faveur de l’environnement.


« Have fun and recycle », le slogan de la compagnie de pétrole NIS, sponsor d’Exit.
Interrogée sur le paradoxe d’une démarche écologique de la part d’une entreprise de pétrole, une employée de NIS répond : « Je vois exactement de quoi vous voulez parler, mais c’est mieux que rien, nous préparons l’avenir de nos enfants ». Très vite, ses responsables l’invitent poliment à mettre fin à la conversation...

Le porte-parole du festival expose un autre point de vue : « nous devons travailler avec des entreprises d’État, sinon nous devrions tout arrêter, nous n’aurions pas assez d’argent. Si tu veux être Robin des Bois, tu ne peux pas y parvenir seulement avec de la bonne volonté… Tu dois être assez intelligent, assez sage pour faire les bonnes choses », justifie Sagor Mešković. « Ce sont toujours les actes qui comptent, en dépit des intentions… Il faut parfois faire des compromis… D’ailleurs, nous sommes fiers de faire des compromis, car les compromis mènent au succès. Savez-vous combien d’entreprises voudraient que le festival porte leur nom ? Je ne les compte plus. Nous refusons aussi chaque année de vendre des cigarettes sur le festival, pour ne pas promouvoir le tabac. Donc croyez moi, une compagnie de pétrole, ce n’est pas si mal… »

Un festival réservé aux privilégiés

Pour Mark, d’Irlande, « Exit n’est pas Exit, puisqu’on ne peut pas en sortir ». Effectivement, malgré des badges à codes barres et photos, une fois rentré, il n’est plus possible de ressortir. L’explication des organisateurs : « Imaginez, tous ceux qui entreraient gratuitement, ce serait ingérable ». Il n’est pas non plus autorisé d’apporter boissons ou nourriture, l’option restante étant de consommer sur place…

Sagor Mešković : « Nous avons des raisons de refuser la nourriture sur le festival, et elles ne sont pas financières. Qui sera accusé si quelqu’un est empoisonné à cause de la nourriture ? Nous devons garder le contrôle sur ce qui entre dans l’enceinte du festival, cela concerne les armes, la nourriture, et les boissons. »


Moins chers que dans l’enceinte du festival, les stands de sandwichs et de boissons fleurissent dans les vieilles rues de Petrovaradin
Maria, journaliste venue de Roumaine, a une autre vision de la chose : « De 19 heures à 4 heures du matin, s’il est interdit d’apporter ses boissons ou sa nourriture, alors les festivaliers doivent acheter des produits vraiment chers pour la Serbie ».

Le festival semble être un succès financier. Gratuit la première année, les prix ont grimpé, et il faut désormais verser 150 euros pour un pass de quatre jours, si l’on ne s’y prend pas plusieurs mois en avance. Les catacombes, autrefois ouvertes, sont bloquées par de grosses barres de fer, pour empêcher tout accès gratuit à la forteresse.

« Nous sommes toujours financés par les ministères de la Culture, des Finances et de l’Environnement. La province de Voïvodine et diverses entreprises et fondations nous soutiennent aussi. Tous les ans, notre objectif financier est d’avoir suffisamment d’argent pour organiser le festival de l’année suivante », explique Sagor Mešković.

« Le mensonge culturel et commercial serbe »

La ville de Novi Sad, elle aussi, a mis la main à la poche. Tellement, que cette année le seul lieu culturel alternatif de la ville, Art Klinika, a dû arrêter sa programmation, ateliers, projections de films et expositions, faute de financements municipaux. Leur site Internet est marqué des inscriptions en rouge « Faillite » : « Art Kilinka annonce l’arrêt de toutes ses activités régulières. Nous sommes en stand by, faute de finances. » De multiples débats ont eu lieu, ainsi que des pétitions pour dénoncer le fait que les 50 millions de dinars (534.700 euros) versés à Exit n’ont pas été partagés entre plusieurs structures. Une pétition, signée par les artistes et les visiteurs d’Art Klinika a été envoyée à la mairie. Elle affirme que « la mairie donne délibérément la priorité aux loisirs et au lieu de soutenir le développement de l’art et de la production artistique. »

Présent lors du débat, le réalisateur Želimir Žilnik, directeur de Terra Film, s’indigne : « La municipalité est entrée dans un nuage gris qui plane au dessus de la Serbie et qui s’appelle « le Mensonge culturel et commercial serbe ». Exit est un festival commercial et leurs profits sont énormes », a-t-il souligné.

Dejan Ačanski, habitant de Novi Sad, regrette la mort d’Art Klinika. « Pour moi, Exit est du divertissement, c’est tout sauf de la culture. Alors prétendre couper les fonds d’un lieu culturel très actif faute de finances relève pour moi d’une jolie boutade. »

Le festival Exit pourrait-il perdre son coté militant, pour ne devenir qu’un business ? « Bien, sûr, c’est possible, conclut Sagor Mešković, mais aucun d’entre nous ne le souhaite. Nous voulons rester en Serbie, nous ne sommes pas immunisés contre les problèmes du pays, comme n’importe quel jeune d’ici ! Nous voulons parvenir à faire changer cet endroit, et si ce festival peut y contribuer, nous devons le faire ! »

Le mois de Juin...

Comme vous avez certainement du le constater, je n'ai pas beaucoup écrit depuis quelques temps, et bien oui j'ai été pas mal occupée...


Dès le début du mois de juin, j'ai passée beaucoup de temps à créer des ateliers pour les enfants sur l'environnement, l'écologie, le recyclage, etc. En tout, cela représente 25 ateliers...

J'ai été aidée par Tanja, une amie et une collègue volontaire de l'association.


Des idées nous avons des idées, beaucoup d'idées comme fabriquer un Tam-tam africain, fabriquer des portes-monnaies avec des tetrabricks, créer des maracas avec ce qu'on a à la maison, etc.

Quelques ateliers aussi étaient également connectés avec les Droits des Enfants car cette année sont les 20 ans des Droits des Enfants. Il a été important pour eux de vivre dans un environnement sain et qu'ils en soient conscient.


La préparation et l'implémentation de nos actions pour la promotion du Bookcrossing, je dois dire que pour une fois j'étais seule ou presque à travailler sur ce projet, et peu de temps pour le faire...


Egalement, de la préparation de la participation de l'asso au fesrival Exit... Un mois très très chargé...


Et en réalité...

samedi 6 juin 2009

Je ne fais pas que voyager...

Et oui, je travailles aussi...

Je suis sur 3 projets en ce moment qui ne me laisse pas beaucoup de temps libre pour moi mais bon j'aime bien les défis...

Tout d'abord, avec mon organisation, je suis en train de développer des ateliers principalement pour les enfants, 25 pour être précise pour cette été sur la plage de Novi Sad... et le sujet est bien entendu l'écologie, comme c'est la première fois que je travaille sur ce type d'ateliers, c'est intéressant mais le problème est qu'il y a un manque certain de communication et de d'organisation dans mon association... C'est une peu moins facile de travailler correctement dans ce cas là...

Nous avons, également, été retenu pour participer à EXIT festival au mois de juillet comme ONG, ça va être super sympa, bref, il faut que je contacte mon équipe pour décider et préparer cela aussi, mais je connais déjà bien l'atelier que nous allons faire, donc cooool, je vais à EXIT, le plus grand festival des Balkans, gratuitement....

Et pour finir, Ti u akciji, nous avions participer à un demande de fonds pour un projet culturel, bookcrossing, à la municipalité de Novi Sad...
Nous avons été retenu, nous disposons donc maintenant d'environ 40 000 dinars (430€) que nous devons utiliser avant le 30 juin !!!!
Nous sommes biensur en retard, la promotion à faire mais nous avons fais des badges et des sacs en tissu, très sympa... Comme cela les gens n'auront plus à prendre tous ces sacs plastiques qui pollue...

La suite tout bientôt...  

vendredi 5 juin 2009

Et un petit tour du côté de Sofia et d'Istanbul...

Après quelques jours passés en France avec ma famille et à régler les petits détails du genre, les impôts, etc, etc.

Je suis partie avec un couple d'amis Portugais en vacances du côté de la Bulgarie et de la Turquie. Pour ce faire, étant volontaire nous avons eu recours à notre réseau d'amis sur place pour nous héberger, je les en remercie bien d'ailleurs et pour voyager, nous avons acheter un Balkan flexipass, qui la vers
ion balkane d'interrail... Donc nous sommes partis en train...

Le voyage en train fût un grand moment, d'abord le passage à la frontière entre la Serbie et la Bulgarie... Nous avons vu comment se déroule le traffic de cigarettes, c'est assez drôle puis les rencontres dans le train quand nous avons pris le wagon couchette pour Istanbul (nous n'avions pas le choix d'ailleurs...) et retour.

Et la viste d'abord de Sofia (
voir photo ci-dessous), une ville qui m'a touchée, je ne savais pas du tout à quoi je pouvais bien m'attendre, mais une ville dynamique avec des gens sympathiques, enfin ceux que j'ai rencontré. Une architecture différente des autres villes des Balkans... Nous avons même croisé une manifestation contre la corruption dans la police, à ce que j'ai entendu dire, la Bulgarie est un pays encore très corrompu mais la population à l'air de se dynamiser pour faire bouger les choses.
J'ai aussi beaucoup apprécier le fait les habitants prennent le temps d'aller à la montagne, tout âge confondu, et est un réel intérêt pour l'écologie, et je dois dire merci à Govinda pour cela.


Et ensuite, destination Istanbul, cette ville dont tout le monde parle mais où il est difficile de se faire un réelle idée... Je dois dire que j'ai été étonnée et surprise par la dynamique de cette ville de 20 millions d'habitants, comme beaucoup de ville de cette taille, il y a des gens partout, et sans compter la taille, la partie en Europe et la partie en Asie, Je pense que passer quelques temps dans là-bas permettrait de comprendre l'étendue, de visiter chaque recoin...
Biensur, Istanbul est Istanbul, cette impression d'être unique en Turquie, au clivage entre 2 cultures, de l'ouest et de l'est...
la Turquie est un pays laïque comme le nôtre avec un majorité de musulman, après avoir rencontré et discuté avec Hassan, notre hôte, j'ai commencé à comprendre les contradictions du pays. 
Laïque mais il y a un police religieuse de quartier qui interdit beaucoup de choses, comme la musique dans la rue, cette police sans statue officielle est apparemment tolérer par la majeur partie de la population et plutôt rejeté par la jeune génération qui semble étouffer...

Ma maman sera contente d'apprendre que j'ai fait mes débuts au backgammon car à Istanbul, on y joue partout, dans les cafés, bars, à la maison, entre amis... 

Ti u akciji en pleine action...

Et oui, c'est par un bel après-midi d'avril que ti u akciji dont je fais partie à décidé de faire la promotion du volontariat dans la rue, en plein centre ville de Belgrade...

Nous nous sommes donc réunis devant la faculté de philosophie, nous étions au complet plus quelque amis venant de Roumanie et de Bulgarie. Tout était ou presque prêt, flyers, boissons, nourriture, et nous étions "motivés". Des amis Serbes sont venus nous voir et nous avions notre troubadour avec nous pour être sur que tout le monde nous voit. 
Un jeune homme très sympathique tout vêtu d'instrument qu'il maîtrise bien.

Tout était parti pour le mieux, sauf que nous ne pensions pas que les personnes dans la rue ne s'approcheraient pas, et même que nous leur ferions peur en quelque sorte...

Après un certain temps, nous avons entendu quelque personnes dire que nous étions une "SECTE", bas oui, les sectes proposent souvent aux jeunes entre 18 et 30 ans de partir à l'étranger sans frais dans un programme de la commission Européenne ou peut-être est-ce celle-là même la secte, s'est-on jamais!

Bref, notre action n'a pas porté tous les fruits que nous souhaitions mais nous avons quand même passé un bon moment.

lundi 27 avril 2009

Rando et BBQ a Friska Gora... Un peu de detente...


Après cette fabuleuse expérience de l'échange de jeune, avec mes amis nous sommes parmi dans ce merveilleux endroit qu'est Fruska Gora. Pour plus d'explication, c'est le parc national qui se trouve juste à côté de Novi Sad, avec un point culminant de 545m (on ne rigole pas, les Serbes sont très sérieux à propos de leur montagne).

Et un merveilleux BBQ devant une chute d'eau, voir les photos qui se trouve sur la gauche...

Attention les yeux...

Echange de jeunes dans le Šoumadin

Cette article sera consacrer à mon premier échange de jeunes en tant que volontaire aidant à la logistique...

J'ai surtout eu l'impression d'être une secrétaire mais je sais maintenant ce qu'il ne faut pas faire durant ce type d'échange...
Je suis peut-être utopiste mais j'avais une vision bien différente des choses et des activités. 
Cet échange était organisé par mon organisation donc... je m'attendais à quelque chose de plus profond sur le sujet qui était les espèces en voie de disparition.  Le sujet a été un peu trop vite bâclé à mon goût par manque de préparation bien entendu mais ils ont beaucoup parlé de communication, et oui, je ne savais pas que d'apprendre les bases sur la communication pour devenir youth leader pouvait aider les espèces en voie de disparition.

Et j'aime bien les soirées mais là c'était carrément la beuverie... 

Bref, je suis très peu convaincu par la manière dont mon organisation mène ce type de projet. Et je pense que je ne vais pas réitérer l'expérience.

Bref, c'est toujours important de faire certaines expériences.

Visite en Hongrie... Pas vraiment comme prevue...

Et oui, la Hongrie ne se trouve qu'à quelques kilomètres de Novi Sad, j'en ai donc profiter pour aller rendre visite à un ami, Balazs (Balage pour la prononciation) qui vit dans la très jolie ville de Pécs. D'ailleurs, pour info, cette ville sera capitale Européenne de la culture en 2010.

Cette ville est situé dans le sud ouest de la Hongrie. 
Bref, j'ai découvert qu'en Hongrie aussi, dans le sud particulièrement, personne ne parle en anglais et cela n'aide pas du tout. Après avoir passer un WE plus ou moins sympa, question de point de vue, me voilà sur la route du retour, c'est à dire, 7h entre bus et train pour 200 km... Et oui, on ne compte pas en kilomètre mais en heure de voyage (pour vous dire, j'ai une amie qui à passer 5 heures dans un train pour aller au Sud de la Serbie et quand elle est revenue sur Belgrade en auto-stop, elle n'a mis que 1h30 ???).

Bref, me voici bien à l'abri dans le bus qui me ramène à Szeged, ville qui se trouve à la frontière avec la Serbie. Tout se passe comme prévue, je dois prendre un autre bus qui doit m'emmener à Novi Sad. Et biensûr je suis très confiante.

Une fois à la gare routière, je me dirige tout naturellement au point information, et je demande ou se trouve le bus pour Novi Sad quand le "charmant" (question de point de vu toujours) homme du guichet information qui ne parle pas anglais m'annonce qu'il n'y a plus de bus pour la Serbie, ils ont tous été annulé...

Et là, de nouveau, grand moment de solitude car personne ne parle anglais alentour, grand moment de panique, mais quoi faire après un long WE. La seule idée qui m'est venue à l'esprit et d'aller dans un hôtel (biensûr, il a fallut trouver l'hôtel...) avec une receptionniste parlant anglais pour obtenir de l'aide et des renseignements pour savoir comment rejoindre la Serbie.

Rien avant la journée suivante, et en train, incroyable ou je devais retourner sur Budapest pour récupérer une connexion de train, bref, compliqué... Donc je décide de rester à Szeged pour la nuit, j'ai donc payé une nuit d'hôtel car il n'y a pas d'auberge de jeunesse dans cette ville (j'aurai pu utiliser le coachsurfing, je n'y ai pas pensé où l'autre possibilité aurait été de trouver des étudiants qui sous-louent leurs chambres, mais biensûr il faut parler le hongrois pour négocier...)

Mais je suis sauve maintenant, j'ai retrouvé le chemin de ma maison...



Mid-term training en Macedoine

Donc, apres avoir voyager 18h pour arriver jusqu'a Ohrid, dans le sud de la Macedoine... Aux frontieres de la Grece et de L'albanie, j'arrive pour une formation intermediaire obligatoire pour les volontaires SVE.

Cette formation existe normalement pour verifier que l'on va bien, que les organisations nous traitent bien, etc.

Mais apres 3 jours de formation que je n'ai pas aimee du tout, je me demande bien pourquoi c'est obligatoire... Plutot inutile de mon point de vue...

Mon souvenir de cette formation c'est:
  • faire une croix sur nos attentes dans notre future travail dans nos organisation d'acceuil
  • biensur communication
  • et surtout initiative.
Donc en resume, si vous avez un probleme vous devez le regler tout seul et faire preuve de communication et d'initiaves...

Et si vous n'avez rien a faire car l'organisation ne sait pas quoi faire de vous, trouvez quelque chose a faire, occupez vous en quelque sorte... Tout cela est bien beau, mais on part car un organisation devrait avoir du travail pour nous...

Et biensur, car nous sommes des etres humains normaux, tous les volontaires n'ont pas la capacite de regler par eux-meme les problemes qu'ils ont a faire fassent. Donc comment peux t'on faire dans ce cas la... Certains ne sont absolument pas soutenus par leurs associations d'envoie...

Et heureusement que l'on a des attentes quand l'on part faire du volontariat dans un autre pays. Je trouve que c'est trop facile, n'ennuiez pas les autres, ne faites pas de bruit et tout le monde sera content...

Et biensur, les organisations d'acceuil ne sont pas convier donc rien de constructif dans cette formation, d'ailleurs je pense qu'une serieuse critique et de serieux changement serait une bonne idee.

A bon entendeur...

Training in Palić

Et oui, cela fait longtemps que je n'ai pas donne de nouvelles.
Je vais tres bien, je suis enfin de retour a Novi Sad, enfin pour 3 jours, donc j'en profite pour mettre a jour mon blog.

J'ai ete a un training (formation) a Palić. C'est une ville connue pour son lac en Serbie et est située prés de Subotica, la ville la plus au Nord de la Serbie, juste a la frontiére avec la Hongrie.

Subotica est une ville plutot original en Serbie car elle a ete construite principalement par des architectes Hongrois. Voir la photo de l'hotel de ville, ci-contre. Dans cette partie de la Serbie, il y a beaucoup de Hongrois, enfin de Serbes avec des origines Hongroises. Donc dans cette ville, il est parfois difficile de savoir dans quel pays l'on se trouve exactement, car environ 60% de la population (si je ne me trompe pas) parle Hongrois... Ce qui rajoute des difficultes pour nous les etrangers, car le Serbe c'est une chose mais le Hongrois c'est completement un autre monde...

Bref, je suis allee a Palić pour un training sur le leadership, etre un "leader", les competences requises, les echanges d'experiences les uns avec les autres, la diversite culturelle, etc. Pourquoi cette formation; je souhaite participer a des echange de jeunes en tant que leader, je souhaitais avoir des bases dans ce domaine.

J'ai beaucoup apprecie ce training car il m'a permis de me situer dans un role de leader et va me permettre de developper encore mes competences. J'en suis resortie plus confiante en moi-meme et je vais perseverer dans cette voix, mettre en avant mes qualites et mes defauts (et oui, je pensais etre parfaite mais apparement... ).
J'ai decouvert que j'ai un talent pour ecouter... et aussi pour mettre en valeur les personnes...

Je suis vraiment ravie d'avoir particicper a ce training, j'y ai rencontre des personnes formidables et d'autres moins mais il est toujours interessant de confontrer ses points de vue dans un milieu ou la diversite culturelle joue sur toutes nos habitudes...

J'y ai meme rencontre un bel Hongrois, enfin pas de rejouissance, la suite dans le prochain message... pour une visite en Hongrie...

lundi 16 mars 2009

Mais voila... en Macedoine

Cette visite en Macedoine a ete aussi tres interessante car nous avons appris comment certaines organisations utilisent le programme "Jeunesse en Action" pour gagner de l'argent.

Dans le principe, toutes les organisations font cela, mais toutes ces organisations respectent les personnes qu'elles recoivent.

Je tiens a dire egalement qu'il y a partout en Europe des organisations qui font de meme et que ce n'est pas un probleme unique a la Macedoine.

Pour commencer, cette organisation qui nous a recu pour cette visite d'etude, a oublier que les participants ont besoin de manger correctement, c-a-d equilibre avec des fruits et des legumes, etc pas uniquement de la viande (ce qui le moins chere)...
Il faut egalement que vous sachiez que la Commission Europeenne verse par personne et par jour 47 euro pour l'accomodation et les repas. Cette argent est nettement suffisant en Macedoine, mais biensur cela ne leur a pas pose de probleme que les participants s'achetent a manger en plus des repas...
Mais le plus irrespectueux est le fait que les personnes qui etaient gravement allergique n'avaient pas de choix, ils ne pouvaient pas manger car on leur servait a chaque repas ce pourquoi ils etaient allergique.
Pourquoi tout cela, c'est simple c'est un des seul moyens de gagner de l'argent sur le dos des participants dans ce cas-la...

Mais ce n'est pas tout, en bref, ils sont tous rattaches au meme partie politique, ils vendent le programme comme un moyen de gagner de l'argent facilement, les volontaires SVE dans cette organisation habitent a 1 heure du centre ville de Skopje dans une vieille maison (je dirais presque insalubre) a 8 personnes... Cette organisation a coupe le chauffage l'hiver dernier car ils payaient trop d'electricite... Une des volontaire a une infection aux reins et apparement assez grave...
Un appartement dans le centre ville de Skopje avec 2 chambres coute environ 200 euro, le programme verse chaque mois 450 euro pour le tout par volontaire...

Bref, je pourrais en rajouter des quantites...

Maintenant nous allons le faire savoir au SALTO qui est en charge pour la region SEE, nous esperons que les volontaires aussi vont manifester leurs mecontentements et sincerement pour le moment je souhaite que cette organisation ferme...

Rencontre avec de nouvelles organisations en Macédoine

Comme vous le savez deja, je voyage beaucoup...Eh oui, j'adore ca...

J'etais donc la semaine derniere en Macedoine, un pays que j'aime beaucoup dans les Balkans. Les gens y sont tres accueillants... (au premier abord...)


Donc j'y suis alle pour une study visit (la traduction directe est visite d'etude), le but etant de rencontrer des organisations macedoniennes et les agences nationales qui travaillent dans le domaine de la jeunesse, en bref, comment tout cela fonctionne...
Il a ete interessant de rencontrer une des agence nationale qui sera bientot independante pour le programme "Jeunesse en Action".


Pour ce qui est du groupe, nous etions 20 personnes de differents pays... Il a etait tres agreable de travailler et de partager des moments avec eux, cela compte beaucoup une bonne ambiance au sein du groupe pour obtenir une certaine qualite de travaille.

J'ai trouve a travers les rencontres, de nouvelles organisations avec lesquelles je souhaiterai travailler dans le futur car leur travaille est tres interessant.

Une en particulier, qui travaille pour l'environement a Bitola. Ils s'occupent en partie du parc national pres de cette ville ou se trouvent des lynx, des loups et des ours... Je voudrai vraiment y aller et voir une fois dans ma vie ces animaux sauvages dans leur habitat naturelle...


Pour le reste, c'etait normal, fiesta en groupe and co... de temps en temps...

J'y ai rencontre des gens tres interessants d'Italie, de Turquie, de Serbie, de Macedoine, d'Estonie et de Slovenie...
Le plus drole est qu'a chaque fin de training tout le monde veut se revoir dans un nouveau training, biensur apres 1 mois, generalement, on n'entend plus parler de personnes ! J'espere que dans ce cas la, ce sera different...

Mais...

Rencontre avec Kasandra

Un soir avec des amis, Carmen et Carmine nous sommes alles boire une biere dans un Kafana (bistro dans les Balkans)...
Une tres jeune Tzigane entrat pour demander de l'argent...

J'ai pour principe de ne pas donner d'argent aux enfants, je prefere leur acheter du chocolat...

Mais le barman ce kafana, la connaissant lui a offert un jus de fruit et une place au chaud...

Nous avons donc, commence a discuter avec elle, avec le peu de mots que nous connaissons en Serbe... mais nous nous sommes compris. Nous lui avons demander pourquoi elle etait dehors si tard(11h00), elle nous a gentiment repondu qu'elle etait allee avec des copines faire du patin a glace.
Nous avons longuement discute, nous lui avons chante chacun une chanson dans nos langues, elle nous l'avait demande et elle nous a egalement chante une chanson, c'etait vraiment tres touchant...

Nous lui avons parle d'ecole et que c'etait important, elle nous a dit qu'elle n'aimait pas trop l'ecole mais qu'elle y allait quand meme.

Carmine l'a vu dans la rue la matinee suivante faire la manche, et surtout pas A L'ECOLE...

Je ne connais pas bien les conditions des tziganes ici, en Serbie, mais je sais que pour une jeune fille, une femme il est tres difficile de faire des etudes, d'avoir les meme chances que les hommes. Il faut que la famille accepte et comprenne l'importance de l'instruction.

Il y a des organisations avec des gens formidables qui se battent pour leurs droits...
Je souhaitais juste vous en parler.

Ce n'est, malheuresement pas un film de Kusturica...

Et la neige fût...

Et la neige fut...
Nous avons une belle "tempete de neige" (on n'est pas non plus au Canada... ou en Siberie), et comme vous pouvez le voir sur les photos, c'etait magnifique. La neige change tout de suite l'aspect d'une ville, l'humeur, tout...
On se serait bien passer des basses temperatures... Par contre les enfants ont apprecies, car toutes les luges etaient de sortie...
Je vous laisse apprecier les photos...
Vivement cet ete, pour prendre des photos des couleurs de Novi Sad et pour vous, lucky you, sans les magnifiques odeurs de cette ville sous des chaleurs que je vais peut etre regretter...

vendredi 13 février 2009

La légende des Tulipes

Après plusieurs intrépides combats contre les Turcs le long de la frontière austro-hongroise, où le régiment de gardes frontière constituer de Serbes a montré un grand courage, Marie Thérèse (l'Archiduchesse d'Austriche, la Reine de la Hongrie et de la Bohême) a décidé de partir en voyage pour voir ces héros célébrés. Elle a voyagé, comme toujours, diligemment et avec un grand entourage.
La route jusqu’à Petrovaradin passant par la Slovénie, Slavonie et Srem, (Srem - le secteur entre le Danube et la rivière Sava, dans la province du Vojvodine) où l'assemblée séjourne pour se reposer. Marie Thérèse n'a pas voulu traverser le Danube, car les eaux étaient montées considérablement cette année là, et sachant parfaitement que les routes du Banat (Banat - le secteur entre la rivière Tisa et la Roumanie, dans la province du Vojvodine) et du Bachka (Bachka - le secteur entre Danube et les rivières Tisa, dans la province du Vojvodine) n'étaient pas en bon état, elle a décidé de rassembler les troupes dans le Srem, où son assemblée a été placée.
On a ordonné aux commandants tant du Banat que du régiment de Bachka de choisir leurs meilleurs soldats et de les envoyer directement à Srem, pour se préparer pour la revue. Une vallée a été choisie par organiser la parade de soldats, ventant de Fruska Gora au fleuve Danube. Aujourd'hui, cette vallée divise la vieille route de Novi Sad à Belgrade.
C’était, selon la légende, un jour beau de printemps. Le régiment s'était réuni tôt le matin, Maria Thérèse a suivi la masse et est arrivée à la suite. Elle a été saluée par le régiment de gardes-frontière pimpant qui avait été séparé en trois groupes : Banachani (les habitants de Banat), Bachvani (les habitants de Bachka) et Sremtsi (Les habitants de Srem). Le commandant, comme était usuel dans de telles situations, a présenté son rapport et a donné l'Archiduchesse un bouquet de tulipes. (La tulipe - Lala en Serbe, des tulipes - lale en Serbe) une tulipe était à ce moment-là une fleur précieuse, seulement les riches en possédés et elles arrivaient directement de Hollande. Acceptant le rapport et le bouquet l'Archiduchesse a avancé dans la direction du régiment de frontière.
Les Banachani étaient dans le premier groupe. Ils avaient attendu avec attention. En arrivant à l’endroit où ils étaient debout, l'Archiduchesse a été si impressionné de leur aspect et leur posture de militaire, elle a spontanément lance ses tulipes (lale) une à une au groupe, disant : "pourquoi ai-je besoin de ces lale ? Ceux-ci sont mes Lale (signifiant les Banachani); ces soldats vaillants protègent mon royaume."
À partir de ce jour-là un Banachanin est resté Lala.

lundi 9 février 2009

Un grand succès...

Tout d'abord, je vous invite à regarder et à lire le blog, tiuakciji.blogspot.com
c'est le blog de nôtre groupe de volontaires, et je le tiens à jour également...

Juste là, à côté c'est nous tous, on est vraiment tous très très beau... just kidding...

Quoi de neuf de mon côté, tout va pour le mieux, nos actions, la Living Library et la Bookcrossing party a été un grand succès, et ça fait vraiment plaisir.
Tous les jeunes qui sont ressortis de là étaient très satisfait et on découvert l'éducation non-formelle ainsi que le programme Jeunesse en Action. 

On leur a ouvert une possibilité pour pouvoir découvrir et vivre une nouvelle expérience dans un pays où seulement 10% de la population à un passeport et où il subsiste une méconnaissance importe de ce qui se passe autour de soi, dans les autres pays, cultures... Dans un pays où il ne choque personne de voir assis à la table d'à côté des jeunes avec des signes fascistes et nazis...

Pour ce qui était de la Bookcrossing party, la bibliothèque nationale de Novi Sad nous a donné 100 livres et nous donnera 100 livres de plus dans 1 mois. On est vraiment tous content que tout le travail que nous avons fourni est porter ses fruits. Maintenant, nous souhaitons étendre la philosophie du bookcrossing dans la banlieue de Novi Sad, là où les bibliothèques n'existent pas, et il n'y a pas d'accès à la culture libre.

Et ce n'est pas fini, nous avons décidé de faire une Living Library pour les jeunes handicapés, pour leur permettre également de participer aux projets et partir à l'étranger.

Vous me direz, c'est bien tout cela, mais mon projet c'est l'environnement, et c'est vrai.
Que se passe-t-il de neuf de ce côté là ?
 - Je suis en train de chercher des maquettes  (enfin ce n'est plus vraiment des maquettes) de panneaux solaires, de panneaux photovoltaïques, d'éolienne ainsi que d'incinérateur biomasse... Ce dernier est plutôt compliqué à trouver...
Tout cela pour réaliser une exposition mobile pour promouvoir les énergies renouvelables et surtout comment sauver de l'énergie. Ici, la perte d'énergie est incroyable...
 - Nous devons participer à un festival à Bruxelles, qui à l'air vraiment génial, Balkan Traffik... en tant qu'exposant sur l'environnement et venant de Serbie, croisez les doigts, nous attendons une réponse d'ici peu de leur part pour confirmer qu'il y aura une petite place pour nous.
 - Je dois toujours me concentrer sur ma valorisation, je vais m'y concentrer d'ici peu.
 - Il y a de grande chance pour que je participe à divers formations, qui m'ont l'air très très intéressante, biensûr, comme toujours il faut attendre que tout soit approuver, bla bla bla...
 - En bref, pleins d'autres choses vraiment très intéressantes que je ne nommerai pas pour le moment.

Et ma vie personnelle alors, et bien, entre les cours de Serbe (donc là je commence à être complètement perdue avec toutes leurs déclinaisons...aie aie aie), les cours d'italien, et bien oui car tant qu'à faire autant en profiter pour apprendre une autre langue... Avec un ami Italien, Carmine, nous nous enseignons nos langues respectives, maintenant encore plus qu'avant je suis sûr qu'enseigner n'est pas pour moi...
Et biensûr, la piscine, le patin à glace et les randos, je n'arrive pas à trouver du temps pour toutes les autres choses que je veux faire, comme lire un peu de littérature sur l'environnement, regarder les formations existantes pour mon futur, à voir... les docs sur les méthodes et la philosophie de l'éducation non-formelle...

Bref, je suis bien occupée et ça fait du bien...

A plus

lundi 26 janvier 2009

Du travail !!!


Les choses serieuses commencent...
(Bas oui, on a aussi fete la nouvelle annee orthodoxe le 13 janvier...)

Je ne manque pas d'occupation, entre mon organisation, ti u akciji (notre groupe de volontaire) mes propres projets, je dois faire un enorme effort d'organisation, ce qui, et ce n'est peut dire, pas ma tasse de the....

J'ai fini d'ecrire mon echange de jeune, donc je suis assez satisfaite, s'il est accepte il aura lieu en Octobre dans les montagnes Serbes, Rudnik (la vraie Serbie !!). Un projet entre le sport, la montagne, l'ecologie et les media...

Et puis nous avons d'autres projets, des journees d'apprentissage au recyclage a la maison, pour faire des jeux, jouets, etc. Le tri des dechets n'est pas pour tout de suite quoi qu'il en soit. Je participe aussi a un projet de cooperation entre municipalite dans le Vojvodine sur le developement de l'environement et du developement durable, vraiment tres interessant. Dans ce projet, il y a des panneaux d'information a creer, un centre d'education a l'ecologie, un cinema en pleine air et replanter d'arbre... J'espere que l'organisation va vraiment participer a cela.

Puis pleins d'autres projets, comme concevoir une remorque energetique, je m'explique, trouver une remorque (facile), et faire en sorte de mettre des maquettes d'eolienne, de panneau solaire, photovoltaique etc pour faire un roundtrip et presenter les energies renouvelables. La, je dis, super projet, mais je ne parle pas Serbe, je ne connais pas les prix, il n'existe pas de compagnie travaillant dans ce domaine en Serbie. Donc il fait importer, mais ou, comment, bref je ne suis pas sorti de l'auberge avec cette histoire, et biensur c'est pour le 10 fevrier... chercher l'erreur.

Si jamais quelqu'un a une idee...

Et biensur, ce groupe de merveilleux volontaires qui organisent pour leur plaisir, ce qui prend presque tout leur temps libre, avance dans leurs projets et c'est sympa.
Cette semaine nous avons notre seconde living library (pour plus d'info, http://living-library.org/) sur le volontariat et sur le programme jeunesse en action. Et notre Bookcrossing party (http://www.bookcrossing.com/)... Et encore pleins d'autres choses...

Petite histoire de la semaine : Pour le bookcrossing, nous cherchions des livres pour mettre online, sur le marche du bookcrossing, nous nous sommes donc dispersees pour trouver des zones de depots et des livres. Mon amie Ana Teresa et moi sommes donc passees a la bibliotheque nationale de Novi Sad. Nous nous sommes fais comprendre comme nous le pouvions, tout le monde ne parle pas anglais... , bref, nous finissons par rencontrer un vieux monsieur travaillant a la bibliotheque, charmant, son nom Raša, qui nous dit : " pour la zone ce n'est pas possible mais il peut nous donner des livres..." Tres satisfaite, nous pensions a une vingtaine de livres. Et la surprise, il nous dit l'air de rien, je peux vous avoir 300 livres... Il y a vraiment des gens formidables...

Avec Marta, ma collegue et amie Polonaise, nous envisageons la possibilite de faire un workcamp avec des velos, donc se ballader dans le Vojvodine (facile, j'ai jamais rien vu d'aussi plat) avec des velos et des jeunes, pour participer a la preparation d'un festival folk egalement, etc. Bref, des idees ont en manque pas, ce qui nous manque, le temps et l'argent, et il faut trouver ses propres donneurs pour ce genre d'idees.

Je vais egalement aller en Macedoine, 2 fois en Mars, 1 fois pour une visite d'etude a Skopje pour 7 jours et 1 fois pour ma formation de SVE a Ohrid... C'est une place magnifique...

Et biensur, mes cours de Serbes, d'Italien, voir les amis, les restos, les places a visiter...

Sinon, le proverbe polako polako m'a eu parceque finalement je n'aurai pas internet chez moi, trop complique apparement...

A tous ceux que je n'ai pas vu en cette nouvelle annee 2009, SREDNA NOVA GODINA 2009...

dimanche 18 janvier 2009

Fruska Gora


Enfin un peu d'air frais !!!

Une rando enneigée et glacée de 20 km (au lieu des 14 initialement prévus, merci le GPS) dans le parc de Fruska Gora qui se trouve tout près de Novi Sad. Le seul point élevé à l'horizon, les Serbes vous diront que c'est une montagne, disons plutôt une colline dont le point culminant est de 541m.....

Avec mes amis volontaires nous avons trouvé un groupe sur facebook qui marche tous les WE, ils sont tous vraiment très sympa, ils ont été très surpris par le fait que des étrangers viennent.

Ils nous ont demandé qui nous avait invité et on a répondu; " heu, personne, on s'est invité"...

Néanmoins de nouvelles rencontres, très intéressantes...

Donc nous nous sommes tous rencontrés au point de rencontre le matin et puis en route en bus vers le point de départ et début de la rando, début très facile, 1/2 de marche et déjà un arrêt dans un refuge pour le café matinal... J'ai eu peur que l'expression "polako polako" (lentement lentemant) était également de vigueur pour la marche mais non, soulagement...

Puis une très longue marche, le paysage était merveilleux, enneigé, un peu glissant puis vers midi le brouillard est tombé, ce qui a donné une nouvelle atmosphére au paysage, agréable. Ils ne vallaient mieux pas traîner, surtout quand on ne connaît pas le Serbe, que l'on ne connait pas les signes de rando et la "montagne"...

Il a fait froid également, heureusement, les randos serbes sont toujours accompagnées de rakija (eau de vie locale, très bonne)... hummm, c'est bon et ça réchauffe...

Néanmoins, nous étions heureux d'arriver car nous étions tous fatigués et encore plus après l'arrêt pour se réchauffer dans un autre refuge...

j'ai hâte d'être à la prochaine rando...